Noël + dessin =...

Bienvenue à vous tous, mes amis !
J'imagine que vous n'êtes pas si nombreux que ça, bien que j'entende la foule hurler dans ma tête, car non, je ne suis pas schizo. Comme vous le savez, le saviez ou le saurait (je sais pas bien comment), c'est bientôt noël. J'aime beaucoup noël, mais y'a des choses qui m'horripilent ; je vais pas en parler, ça me prendrait la journée. Cette année, depuis plus de 2 ans je crois, j'ai fais une liste de cadeaux. Quand je dis 2 ans, c'est noël et anniv confondus. C'est vraiment un chose importante pour moi, car si on fait pas de liste (floue de préférence), les parents ne nous offrent rien, ou bien le truc qu'on a acheté ensemble : vous voyez le tableau.
Donc cette année, je me suis défoncé, et il y a trois choses sur ma liste : une tablette graphique, un appareil reflex (trop cher, pas assez utile) et... je me rappelle plus du dernier truc. Ainsi, comme vous pouvez le déduire, pour noël, j'aurais une tablette graphique !

Une tablette graphique, c'est bien beau, mais pour faire quoi ? Et c'est pour ça qu'il faut que je monte mon niveau de dessin à un palier convenable. Enfin, paie ton mois d'apprentissage en autodidacte, quoi. Ensuite, deuxième élément de contexte, c'est mon cours d'histoire ; on y étudie la première guerre mondiale du point de vue humain, et non de celui des chiffres, ce qui est bien plus intéressant à mon goût.
Donc je me suis mis à dessiner spontanément et de façon frénétique au point où mon dessin se faisait violent.
Bref, j'ai fait ça :

Je me suis inspiré d'un extrait du carnet de Louis Barthas. A la base, je voulais dessiner, avec ma gomme bien entendu, les soldat qui creusaient sur le no man's land, mais finalement, j'ai juste mis la lune et les étoiles. N'empêche que ses écrits sont vachement puissants, sans parler de l'explication énergétique du prof.

Ce qu'ils ont vécus est horrible, je pense pas que j'aurai pus tenir aussi longtemps qu'eux. Je pense que je me serait battus de toutes mes forces pour rester humain. Le prof a aussi dit que pendant la Grande guerre, il y avait une moyenne de 90 suicide par mois. J'aurais peut-être fait partie de ceux-là.

Bon, je suis sincèrement désolé pour ceux qui voudrait me voir plus en mode schizo, mais moi aussi j'aimerais et c'est pas facile de se mettre dans le bain.

Bref, à la prochaine tout le monde !

une première fois de plus... mais pas ce à quoi vous vous attendez

Salut à tous, mes amis !
J'écris en ce jour pas funeste pour fêter, ou plutôt juste marquer le coup, de ma première prise d'antidépresseurs.  *trompètes !*
-Ça parait pas joyeux, ni malheureux d'ailleurs.
-Faudrait pas que ça foute le bordel dans ta tête, déjà que j'ai du mal à trouver la piscine...
-Excusez moi ma chère, mais j'en ai clairement rien à péter d'une piscine, d'accord ? J'ai suffisamment de problèmes pour pas avoir, en plus, envie de me taper l'entretien d'une putain de piscine donc j'en ai pas matérialisé ! Vas plutôt te chercher une glace dans la chambre froide.
-Je veut bien, mais c'est où ?
-Direction salle de fitness. Tu fais 200 mètres puis tu tourne à droite dans le couloir en face de la salle des machines. Après, c'est la porte du fond, tu peut pas rater.
-Je te dit pas merci, hein...
-Du vent !
-Et moi ?
-Pareil, du vent !
Donc, où en étais-je... Donc, oui, ma première prise. Ils ont réussi (par "ils" je définit la psy, la psychiatre, l'infirmière, et le médecin scolaire) à me convaincre au moins en partie à en prendre. J'étais très réticent au début car ce sont des psychotropes, et que même si mon cerveau est un peu dysfonctionnel, ça me plait pas d'en modifier une partie avec des produits chimiques. Mais j'en prend quand même car l'état dans lequel j'étais l'autre jour était... vraiment pas enviable, donc je veut plus.

Pour l'anecdote : c'était lundi, j'avais fais ma première heure de cour, un contrôle de phy., et on avait une heure de libre juste après. Donc je me suis dit "Allons voir l'infirmière". A ce moment la, j'étais déjà assez énervé, je sais pas envers quoi. Donc j'y suis allé, je me suis assis sur la chaise et j'ai commencé à bramer direct.

 Selon eux, la première semaine de traitement, ya moyen que j'ai de bonne grosses envie de suicide, ou que je soit vidé de mes forces, ou encore que je "tombe" en euphorie. Donc on vas essayer de pas se tailler les veines, pas faire de conneries, on reste tranquille quoi, vous avez compris ?
-Bien sur !
...
-Elle est où ?
-Elle a du s'arrêter en chemin. 
-Pas grave, donc vous m'avez compris ?
Pas de connerie, pas de connerie, et comme jamais deux sans trois, pas de connerie.